mardi 15 décembre 2009

Les arroseurs arrosés

Depuis plusieurs semaines, la presse algérienne se fait l’écho de tensions entre la communauté chinoise installée en Algérie et la population locale. Tensions qui ont donné lieu cet été à de graves agressions à l’encontre de ces immigrés asiatiques et dont la violence a même poussé les autorités chinoises à intervenir auprès de leurs homologues maghrébins pour leur demander de mettre fin à ces pugilats.

Extraits d’un article d’Africa.com :

« Les Chinois ont abusé de la gentillesse des Algériens. On les a accepté malgré leurs défauts, aujourd’hui ils nous agressent chez nous », a déclaré Mounir à l’AFP. « Ils boivent de l’alcool devant leurs boutiques au vu et au su des Algériens et s’exhibent parfois en short dans le quartier. Ce sont des comportements contraires à notre religion et notre culture », a précisé Abdellah, un autre habitant du quartier. Des critiques que Song explique par « un sentiment de concurrence et de jalousie ». A Bab Ezzouar, à Alger, plus de 200 commerces appartiennent à des Chinois. « Leurs produits sont vendus à des prix très compétitifs, ils sont ouverts tous les jours, donc ils gagnent de l’argent. Ce qui déplaît aux Algériens », observe-t-il.


Etonnant, non ? Ces mêmes chinois sont implantés en France depuis des lustres mais n’ont que rarement attisés le ressentiment des Français, contrairement à d’autres communautés.

Mais que les Algériens se rassurent, leurs immigrés chinois ne brûlent pas encore le drapeau national dans la rue, n’imposent pas leurs coutumes alimentaires dans les écoles, n’exigent pas la construction de grands temples bouddhistes ou taoïstes, ne réclament pas d’horaires de piscine aménagés, ne contredisent pas l’enseignement des sciences, se satisfont de médecins masculins pour leurs épouses, ne profitent pas indûment des aides sociales …

vendredi 11 décembre 2009

Besson manque de cran ?

Eric Besson a reconnu à la radio que la police effectuait des contrôles au faciès, ce qui a immédiatement provoqué la colère des syndicats.
Le cran (Conseil représentatif des associations noires) a rapidement emboîté le pas au ministre gaffeur et a demandé qu’à l’issue de chaque contrôle d’identité, le policier délivre à la personne contrôlée une attestation où figurent son numéro de matricule, le nom de la personne contrôlée, ainsi que la date, le lieu et le cadre légal du contrôle. Il propose même sur son site internet que tous les contrôles effectués par la police et la gendarmerie donnent lieu systématiquement à l’établissement d’un procès-verbal indiquant la manière dont le contrôle s’est déroulé, signé par les deux parties.

S’il est bien évident que tous les citoyens sont égaux devant la loi, la recherche de certains délits, comme par exemple le séjour irrégulier sur le territoire, prédispose les forces de l’ordre à sélectionner plutôt certains candidats que d’autres. N’en déplaise aux bien-pensants, et pendant encore quelques années, on a plus de chances de contrôler un Afghan, un Érythréen ou un Somalien clandestin en se basant sur des indices visuels évidents. De la même manière, la présence accrue de policiers et de militaires dans nos gares et aéroports est là pour lutter contre les risques de terrorisme, notamment islamique, et qu’encore une fois, même si cela devient hélas de moins en moins vrai, ces derniers (les terroristes islamiques) ont quelques particularités physiques reconnaissables. Et que dire enfin des contrôles effectués dans nos banlieues ? Même avec la meilleure volonté du monde, il devient difficile de ne pas croiser sur son chemin un ou deux individus à la peau un peu plus sombre.
Les propositions du Cran, et de ses amis du collectif « police + citoyens », sont aberrantes. Nos forces de l’ordre n’ont d’ores et déjà plus aucune autorité dans certains endroits du pays, elles n’ont même plus les moyens de travailler sereinement dans de nombreuses cités et essuient régulièrement des insultes et des jets d’objets aussi divers qu’exotiques. Alors que leur resterait-il comme respect si à chaque contrôle elles devaient demander : « Tout c’est bien passé, monsieur ? », « Ai-je été assez courtois à votre égard ? » ou « Merci de bien vouloir mettre une appréciation positive, j’en ai déjà eu deux négatives hier, et je risque de me faire réprimander ! ».
On se demande bien quel est le but réel poursuivi par ce collectif. Détruire un peu plus encore l’image des gendarmes et des policiers ? Protéger un peu plus la racaille déjà très avantagée par une justice démissionnaire et laxiste ?
Nous devons un soutien indéfectible à ceux qui nous protègent et nous devons condamner fermement les déclarations légères des ministres ainsi que les propositions stupides des lobbies.

Quelle histoire !?

L’annonce de la suppression de l’enseignement de l’histoire en terminale scientifique provoque un tollé tout à fait légitime de la part de nombre d’historiens et d’hommes (et femmes) politiques censés.
Pourtant, force nous est de constater que si un élève lambda de terminale, encore sujet aux cours d’histoire, connait sur le bout des doigts ce qu’a mangé Joseph Staline le 4 février 1945 au petit-déjeuner ou quelle température il faisait à Paris le 17 octobre 1961, il reste persuadé que Ravaillac a assassiné la poule au pot et que Charlotte Corday était une chanteuse de cabaret belge.

Evidemment, je caricature (un peu) le niveau qu’atteint dans notre pays l’enseignement de l’histoire, mais il est certain que si l’on y survole rapidement les 3000 dernières années de la planète, l’effort maximum est mis sur la deuxième guerre mondiale et la décolonisation. S’il est bien évident que la connaissance de cette période, plus proche de nous, est essentielle à la compréhension du monde actuel, les siècles précédents ont eux-aussi largement contribués à faire de nous ce que nous sommes. C’est d’autant plus juste au moment où le gouvernement nous sert le débat sur l’identité nationale, avec des trémolos dans la voix et la larme au coin de l’œil.
C’est comme ça qu’on se retrouve avec une enquête TNS Sofres réalisé pour « Notre temps » qui nous indique que seulement 46% des Français savent à quoi correspond le 11 novembre. Et les résultats sont de plus en plus déplorables au fur et à mesure que l’on remonte dans le temps.
Les plus savants savent encore à peu prés 2-3 trucs sur la révolution (parce que pour eux, c’est à ce moment là que la France est devenue la France), voire sur le siècle des lumières, mais en restent comme deux ronds de flan si vous commencez à leur expliquer, par exemple, le rôle prééminent des femmes dans la société irlandaise du 6éme siècle, et tout ça sans république !
Alors, « oui » au maintient de l’enseignement de l’histoire dans toutes les filières d’enseignement, mais surtout « oui » à l’enseignement de TOUTE l’histoire, et pas seulement de morceaux choisis pour leur compatibilité avec les idéologies à la mode.

mercredi 9 décembre 2009

Bailleul : les grandes manœuvres !

Après le temps du silence et de la dissimulation, après celui des mensonges, voici venir celui des grandes manœuvres.
Tout a commencé par des réunions confidentielles, des ententes quasi secrètes entre SALAM, Flandre Terre Solidaire et la mairie de Bailleul. Le but ? Construire à l’insu de la population un camp d’accueil pour immigrés illégaux et mettre les habitants devant le fait accompli. Mais c’était sans compter sur la vigilance d’une poignée de jeunes qui vont rapidement alerter les Bailleulois et se faire entendre.
Viennent alors les mensonges. Tout est bon pour tenter de rassurer. On apprend, en vrac, que les immigrés concernés sont des femmes et des enfants en souffrance et qu’ils n’ont pour seul objectif que de rejoindre l’Angleterre. Las, les premiers arrivés contrediront très vite ces affabulations car ce sont de jeunes hommes, tellement malades qu’ils jouent au foot et dont le seul désir semble être… d’obtenir l’asile en France.
Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage.
Devant l’ampleur que prend la fronde contre l’installation du camp, et devant la détermination du collectif des Bailleulois en colère pour obtenir un référendum local, mairie et associations « humanistes » entament les grandes manœuvres.

Premier mouvement : les jeunes ne sont pas des Bailleulois.
Et pourtant, la grande majorité d’entre eux vivent ou travaillent à Bailleul, et la plupart sont ou seront des électeurs Bailleulois légalement inscrits sur les listes électorales. Quelques uns viennent des alentours, il est vrai. Mais comment des gens qui se préoccupent plus d’un soi-disant Afghan né à 5000 kilomètres de là que d’un Flamand dans le besoin peuvent-ils s’émouvoir qu’une vraie solidarité locale se soit mise en place autour des Bailleulois ? Leurs propres incohérences ne semblent pas les gêner beaucoup.
Second mouvement : ce sont des extrémistes.
Ainsi est apposé le sceau de l’infamie, la marque d’ignominie. Une fois l’anathème d’extrémisme lancé, il n’est plus besoin d’argument, tout est dit. Et les médias de s’engouffrer goulûment dans la brèche. La maxime moderne est devenue « qui veut faire taire son voisin l’accuse de fascisme ». Cette manœuvre a le double avantage de non seulement discréditer tout argument avant même qu’il ne soit avancé, mais de plus s’offrir à bon compte une posture de résistant, de légitimer n’importe quoi pourvu que ce soit contre la bête immonde.
Mais là non plus, le piège ne durera pas. Car les arguments de ces jeunes sont justes et humains. Car pas plus hier qu’aujourd’hui ils n’ont avancé quelque parole ou idée extrémiste que ce soit. Le procureur d’Hazebrouck affirme les tenir à l’œil ? Mais ils sont du côté du Droit et du bon sens. Et à la fin, le Droit et le bon sens finissent toujours par l’emporter.

jeudi 3 décembre 2009

Tous les Européens doivent être consultés !


Nos voisins suisses ont massivement voté dimanche pour l’interdiction de construire des minarets dans leur pays. Ils ont courageusement voté contre la quasi-totalité de leur classe politique, mais aussi contre les sondages qui donnaient le non (à l’interdiction) gagnant 10 jours à peine avant le scrutin.
Ce n’est pas la première fois que cet instrument de propagande - car avec un tel écart on est en droit de se demander si les résultats publiés sont inspirés par les réponses des sondés ou par des intérêts partisans - est pris en défaut. Mais cela n’empêche pas nos responsables politiques locaux d’user et d’abuser des enquêtes d’opinion. Le dernier exemple français est la note réglée par l’Elysée pour satisfaire la manie des sondages de son petit locataire.
Le sacro-saint sondage est donc une source d’enseignement qui permet à nos élus de se passer de consultation. Ainsi on apprend qu’une majorité de Français seraient défavorables au rétablissement de la peine de mort, ou encore que ces mêmes Français verraient majoritairement d’un bon œil l’adoption d’enfants par des couples homosexuels. Dans ces conditions, inutile de leur poser la question.
Et les journalistes ne sont pas en reste. Libération en ligne d’aujourd’hui (3 décembre 2009) se fait ainsi l’écho d’une enquête BVA qui indique que 55% des français voteraient contre l’interdiction des minarets en cas de référendum sur le sujet. Ce qui contredit d’ailleurs largement les sondages en ligne du Figaro ou de l’Express qui donnent la réponse inverse avec un nombre de participants record.
Est-ce à dire que les internautes sont moins représentatifs de l’ensemble de la société ? Ou tout simplement que la manipulation par les sondages vient de trouver ses limites avec l’explosion d’Internet !
Nos donneurs de leçons, super-démocrates, pourfendeurs de la bête immonde, sont bien ennuyés. Voilà que les autres peuples d’Europe souhaitent s’exprimer sur le sujet de l’islamisation du continent. Un peu partout s’élèvent des voix de citoyens qui réclament de leurs pays respectifs le droit fondamental de dire avec ou sans qui ils veulent vivre.
L’Italie ou l’Autriche donnent la possibilité à leurs électeurs de provoquer un référendum d’initiative populaire. En France (pays des droits de l’homme, surtout si il vient d’ailleurs) un tel aménagement a été prévu par la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, mais l’initiative en est réservée aux membres du parlement – 1/5 – soutenus par 10% des électeurs inscrits. En clair, il y a peu de chances pour que le nombre suffisant de parlementaires, élus par un type de scrutin non-représentatif et archaïque, se dégage et impose une consultation nationale.
C’est pourquoi nous devons soutenir et diffuser la campagne de la Nouvelle Droite Populaire en faveur d’un référendum contre l’islamisation de la France !
Tract NDP

mercredi 2 décembre 2009

Le maillage continue



Après la ville de Bailleul (j’y reviendrai dans un prochain article), c’est au tour de Tatinghem d’accueillir dés vendredi un camp d’immigrés illégaux.
Sans vergogne, les responsables du projet jouent sur la sémantique pour couvrir leur action. Ainsi, ils n’installent pas un « camp » mais un « accueil hivernal » et ce n’est pas pour les « loger » mais pour les « abriter » !
La suite des arguments avancés par Alain Strobbe (communauté d'agglomération de Saint-Omer), Nicolas Pierrard (président de la section audomaroise de la Croix-Rouge) et Gilles Louf (maire de Tatinghem) ressemble à s’y méprendre aux incantations déjà entendues en Flandre. « Ce ne sera que temporaire », « il n’y en aura pas plus de vingt », « il n’est pas question d’un Sangatte bis »…
Dernière ressemblance avec les mensonges bailleulois, là aussi il s’agirait d’Afghans ayant fui la guerre. De drôles d’Afghans en vérité, puisque ceux de Bailleul parlent anglais !
Le maillage de notre région continue. Quel sera le prochain village ou la prochaine ville à subir la présence de camps d’immigrés illégaux ?
J’invite vivement les habitants de Tatinghem à suivre l’exemple du collectif des Bailleulois en colère et à résister encore et toujours…