mercredi 15 juillet 2009

Immigration : mensonges et manipulations

Quand reparait dans l’actualité, sous la plume de Gilles Bridier, la nécessité expliquée aux Français de développer l’immigration et d’ouvrir les frontières pour palier d’ici 20 ans à un cruel manque de main d’œuvre.

L’économie au service des peuples, ou les populations au service de l’économie ?

L’argument principal de cette analyse, régulièrement réchauffée et resservie, est que les économies des pays dits riches vont souffrir dans les années 2030 d’un déficit de travailleurs. L’OCDE a tenu fin juin un forum sur le sujet dans lequel elle abordait des questions comme « Comment les politiques migratoires peuvent-elles répondre aux besoins de main-d’œuvre hautement qualifiée et moins qualifiée? » ou « Comment concevoir des politiques d'intégration afin de mieux utiliser les compétences des immigrés et garantir une meilleure intégration des immigrés et de leurs enfants? ».
Vous l’aurez compris, la survie de notre économie à long terme passe pas le développement d’une immigration massive.
Et pourtant… A quoi bon maintenir un haut niveau économique dans nos pays si ce n’est pour servir nos peuples ? A qui servira une économie florissante si le prix à payer est un transfert de population et la destruction de ce que nous sommes ? Toutes questions auxquelles ces économistes ne peuvent pas répondre, car ils ont depuis longtemps oublié la notion de peuples au profit de celle d’agents économiques.
Cette option, à savoir qu’une immigration massive soutiendra nos économies, prépose implicitement que les populations sont interchangeables.










Vers un génocide par omission ?


Ce point de vue est d’autant plus mortifère qu’il semble ignorer, très certainement sciemment, l’évidente alternative qu’est la mise en place de politiques natalistes fortes et volontaires. Le principe de la dénatalité en Europe, présenté comme une fatalité, permet de justifier tout et n’importe quoi.
Le fait que nos peuples disparaissent car nous aurons omis de faire un nombre d’enfants suffisant - par commodité, par confort immédiat ou pour des raisons financières - est présenté comme une donnée intangible. C’est un lent génocide par omission.
Et pourtant… Il n’est pas encore trop tard pour inverser la tendance, il n’est pas encore trop tard pour instaurer des politiques qui convaincront nos concitoyens d’abandonner leurs réflexes égoïstes.

Le retour de la natalité européenne est la condition sine qua non de la survie de nos peuples, de notre civilisation et de son génie.

Luc Pécharman

Liens utiles de l’article :
Forum de l'OCDE
Immigration: le danger de la fermeture des frontières