Nous assistons depuis plus de
trois jours à une manipulation savamment orchestrée et digne des plus grands
enfumages de l’histoire. Du Carpentras, voire du Reichstag. Depuis jeudi, l’ensemble
des mouvements nationalistes est diffamé et insulté en permanence par la classe
médiatico-politique.
Assassins, meurtriers, peste,
etc. Les mots ne sont pas assez durs.
Mais que cherche-t-on au final ?
Pourquoi la retenue et la réserve, qui sont habituellement de mise lorsque l’on
ne dispose que d’informations incomplètes et fragmentaires, pourquoi la simple
prudence ne s’est-elle pas appliquée dans ce qu’il est convenu de nommer l’affaire
Méric ?
Parce que nous sommes sur la
bonne voie. Parce que nos idées trouvent un écho de plus en plus large chez une
grande partie de nos concitoyens, et que cela devient de plus en plus insupportable
à ceux qui estiment détenir seuls la vérité.
Parce que lorsque nous
condamnons la mondialisation, les grands remplacements de population, la
toute-puissance de la caste financière, loin d’affabuler, les faits, les
évènements, l’Histoire, valident notre vision du monde et nos solutions pour
sauvegarder nos peuples et notre civilisation.
Aussi l’Etat ne recule-t-il
devant rien pour nous faire taire et pour nous salir. Quitte à mentir un peu
plus, quitte à renier nos libertés fondamentales.
Sous l’accusation fantasque
que nous serions un danger pour la démocratie et la république, il voudrait
nous condamner tout en nous refusant le moindre traitement équitable.
Pour mémoire, la possibilité
de dissolution donnée à l’Etat ne s’applique que dans de strictes conditions.
Il faut que les groupes visés appellent à la haine ou à la violence, ou bien qu’ils
mettent en danger la république. Mais entendons nous bien, combattre l’immigration
et dénoncer toutes les catastrophes économiques et humaines qui en découlent ne
sont en rien des appels à la haine ou au racisme. C’est la libre expression d’une
analyse politique, dont en réalité seule la pertinence dérange.
Le pouvoir, les pouvoirs
devrais-je écrire, nous la jouent à l’envers. Ce n’est pas nous qui nous
mettons en marge de la république, ce sont ses représentants, ou du moins ceux
qui se pensent comme tels, qui nous poussent vers la sortie.
Mais que croient-ils ?
Que nous allons nous laisser faire, courber l’échine et rentrer dans le rang ?
Je ne parierais pas trop là-dessus.
L’exploitation de ce double drame,
un jeune homme qui perd la vie bêtement et un autre qui voit la sienne s’assombrir
durablement, n’est à l’honneur de personne. Ni de la gauche et de l’extrême-gauches
si promptes à crier au fascisme quand bien même celui-ci ne correspond plus à
quelque réalité politique que ce soit au XXIème siècle, ni la presse faisant
ses choux gras du malheur des autres et si rapide pour dégainer ses coupables
idéaux, ni même enfin les partis de l’opposition, qui n’ont rien compris aux enjeux
de demain et se contentent de botter en touche pour ne pas déplaire à la pensée
unique.
Ceux qui ne sont pas des
salauds sont des lâches.
On se croirait revenu au temps
des proscriptions, lorsque pendant la guerre civile, entre la fin de la
république et le début de l’Empire, à Rome, l’on affichait publiquement la
liste des noms des citoyens qui devaient être mis à mort sans procès dès qu’on
les croisait.
Non contents de violer nos
droits fondamentaux, ils poussent le vice jusqu’à estimer, par la bouche de
Najat Vallaud-Belkacem, que nous avons encore trop de visibilité et qu’il ne
faut plus du tout parler de nous. Je ne relèverai pas tout l’absurde de la
situation…
Pour terminer, je tiens à
remercier tous ceux d’entre vous qui m’ont témoigné leur sympathie suite à la
violente attaque de ma boutique jeudi dernier. Pour la petite histoire, les
antifas lillois ont prévu une nouvelle manifestation le mardi 11 juin en
centre-ville. Compte-tenu des graves débordements survenus tant à Lille, où
trois commerces ont été attaqués et au moins deux policiers blessés, qu’à Paris
ou à Nantes qui ont vu de nombreux actes de violence, cette manifestation
devrait être interdite par le Préfet pour risque de troubles à l’ordre public.
Mais je ne me fais aucune illusion. Ceci dit, si quelque incident devait se
produire contre la boutique Tribann, je n’hésiterai pas à faire valoir mes droits
de citoyen et mettrait en cause la responsabilité de l’Etat pour son
aveuglement complice.
Je ne sais pas si ces proscriptions modernes
marqueront, comme il y a 2000 ans, le passage de la république à l’Empire, mais
je sais que notre priorité à tous aujourd’hui est de dépasser nos querelles de Gaulois,
et ensemble, soutenir le grand perdant de cette manipulation : Esteban.
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