vendredi 23 octobre 2009

Il l’a dit…

De Yves Durand, député-maire de Lomme, dans un article de la Voix du Nord du 22 octobre 2009 consacré à l’insécurité dans la ville : «Je ne sais pas comment faire mais ce qui est sûr, c'est que les gens, les Lommois se sentent abandonnés »

Le maire socialiste met ensuite l’accent sur les manquements de l’état, notamment en ce qui concerne la faible présence de la police nationale sur le territoire. Et il n’a pas entièrement tort. Il aurait même pu ajouter que c’est l’ensemble de la chaine étatique de la sécurité qui est en cause, car non seulement les effectifs de police ne sont pas là, mais la justice ne peut plus travailler correctement et punir comme il se doit les fauteurs de troubles.

Mais son aveu d’impuissance reste grave, car le maire de la commune a plusieurs leviers à sa disposition pour contrer les problèmes de sécurité.

La ville de Lomme possède une police municipale dont ni les horaires ni les missions ne sont adaptés aux besoins de nos concitoyens. Les policiers municipaux cessent le travail à la tombée du jour, alors que la plupart des délits sont commis la nuit, et sont employés pour des tâches subalternes comme la surveillance des passages cloutés devant certaines écoles. Il devient urgent de réorganiser ce service, tout en le dotant du matériel adéquat aux difficiles missions qui devraient être les siennes.
On pourrait aussi envisager un réseau de vidéo-sécurisation qui permettrait de dissuader certains délinquants, de rassurer la population et de donner rapidement l’alerte en cas de troubles. Mais des considérations idéologiques, faussement libertaires, s’oppose à la mise en place d’un tel système.
Ces mêmes considérations idéologiques par contre entretiennent depuis des années un service de « médiateurs » dont l’inefficacité n’est plus à démonter, les chiffres parlant d’eux-mêmes. Il est évident que les finances économisées en renonçant aux « services » de ces jeunes gens permettraient de recentrer les efforts de la ville sur les moyens décrits plus haut.

Alors M. le maire, si vous ne savez pas comment accomplir vos obligations, laissez-nous faire !

Luc Pécharman

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