lundi 26 avril 2010

Interdiction générale du niqab ?

Nicolas Sarkozy, qui ne sait plus comment redorer un blason largement terni par son incapacité à gouverner et ses affaires de mœurs, propose pour durcir son discours à défaut de ses actes de faire interdire totalement le niqab sur le territoire français.
C’est évidemment une posture, car une telle loi a toute les chances de se voir retoquer par le conseil constitutionnel ou la cour européenne des droits de l’homme. Dans ces conditions, l’entêtement de l’exécutif ne signifie rien d’autre qu’une manœuvre pour laisser accroire au peuple de France que le gouvernement prend les bonnes mesures, mais se retrouve empêché d’agir par des autorités supérieures.
Cette tromperie n’est d’ailleurs pas sans rappeler la manœuvre sarkosienne concernant l’adhésion de la Turquie à la communauté Européenne, où le président de la République affirme à qui veut l’entendre sa ferme opposition à cette adhésion tout favorisant cette même adhésion par l’ouverture de nouveaux chapitres de discussions lors de sa présidence de l’union Européenne.
Cette loi est une fausse bonne idée.
De toute façon, il n’est pas souhaitable qu’une telle loi passe. La burqa et le niqab ont au moins l’avantage de donner une meilleure visibilité au phénomène d’islamisation de notre société. En l’absence de donnée objective, l’homme de la rue peut se rendre compte de l’évolution de l’islam et par là même de l’immigration en général dans notre pays par la multiplication de ces signes communautaristes.
Interdire le port du niqab revient à casser le thermomètre. L’islam n’est que la fièvre de la maladie immigration. En résorbant cette dernière avec la plus absolue volonté, en luttant sans relâche contre la disparition voulue de notre peuple dans le creuset du métissage, le port du niqab s’éteindra de lui-même.

mercredi 7 avril 2010

Petit lobby entre amis

Connaissez-vous le club XXIème siècle ?
Non ? C’est un tort.
C’est un club très select fondé en 2004 par Hakim el-Karoui, Rachida Dati et Béchir Mana. Le nom pourrait laisser penser à un rassemblement de gens ayant des idées et des propositions pour le 21ème siècle, dans l’intérêt général bien entendu. La réalité est pourtant légèrement différente. Il s’agit en fait d’un club pour promouvoir la réussite des "minorités visibles" et leur permettre d’accéder aux plus hauts niveaux de responsabilité.
Les objectifs avoués :
A la lecture des objectifs sur le site, on comprend dès les premières phrases qu’on ne doit pas parler la même langue, ou tout au moins le même langage. « [Ce club] qui rassemble des personnes de toutes origines (France, Maghreb, Asie, Afrique, DOM, Amérique du Sud), de toutes professions (hauts fonctionnaires, cadres d’entreprises, médecins, avocats, universitaires…)[…] ». Si de toutes origines semble couvrir un large panel (bien qu’il n’y ait en réalité que très peu de personnes d’origine française dans ce club), en revanche leur conception de toutes professions est bien plus restrictive, les exemples ne couvrant pas tout à fait la palette des métiers existants.
Quelques lignes plus loin, dans la rubrique le projet, il est clairement indiqué :
« 3. Faire profiter les jeunes de notre expérience et de nos réseaux de relations »
Donc c’est un club élitiste qui estime qui si la substitution de population fonctionne plutôt bien dans la France d’en bas, elle n’est pas encore au point parmi les élites.
Voilà qui devrait faire réfléchir quelques nantis, et leur démontrer que personne n’est à l’abri devant l’immigration massive.
Les méthodes :
Le club organise des dîners-débats (cf. la liste des invités sur le site), promeut des actions de propagandes comme l’opération « Nos quartiers ont des talents » et, pire, agit directement sur la législation grâce à ses élus.
Le meilleur exemple est celui de Bariza Khiari, sénatrice PS de Paris et membre du club, qui est à l’origine de la proposition de loi visant à supprimer les conditions de nationalité qui restreignent l'accès des travailleurs étrangers à l'exercice de certaines professions libérales ou privées. Cette proposition, votée au sénat le 11 février 2009, permet aux étrangers d’exercer certaines professions libérales comme médecin (à son compte, hors des hôpitaux), pharmacien, architecte ou géomètre-expert. Notons que les ressortissants de l’Union Européenne ont déjà accès à la plupart de ces métiers, et que la proposition ne vise donc que les étrangers extracommunautaires.
Evidemment, ils n’ont rien à faire de la concurrence directe faite à nos jeunes étudiants, soumis au numerus clausus dans certains cas, ni même du formidable appel d’air que cette nouvelle loi va provoquer pour tous les étudiants des pays en difficultés de la planète. Ce n’est pas demain que le Cameroun va garder ses cerveaux, merci le club ! Loin d’intégrer qui que ce soit dans la nation (ce qui n’était pas souhaitable non plus), cette initiative va développer les communautarismes étrangers dans des domaines où ils n’existent pas encore.
Mais le XXIème siècle pourrait bien réserver quelques surprises au club et à ses amis, et, qui sait, laisser éclater la colère des peuples d’Europe…

samedi 3 avril 2010

Yves Durand parraine un immigré illégal

C’est l’histoire devenue banale d’un jeune camerounais qui rentre illégalement en France, s’installe à Lomme et s’étonne ensuite qu’on lui demande de repartir.
Il a même une étrange conception de son aventure, qualifiant sa violation de nos lois de "choix de vie" ! Et il est en colère, ce jeune homme, en colère qu’on lui refuse les papiers qu’il désire car tout ce qu’il veut c’est vivre en France pour y "étudier, faire du sport en compétition, et découvrir ce pays où vit son père, son oncle..."
Pas un mot bien sûr pour songer aux difficultés du Cameroun, son pays natal, qui s’épuise à tenter de résorber une fuite des bras et des cerveaux qui risque de lui être fatale.
Mais ce jeune homme est-il le seul responsable ?
Non, pas du tout. Les responsabilités dans ces drames humains sont largement partagées entre les associations pseudo-humanitaires comme par exemple RESF et les politiques comme Yves Durand. Les uns et les autres se moquent bien des difficultés engendrées par leurs actions, tant chez nous qu’en Afrique. Non, il est tellement plus facile d’être sur le registre de l’émotionnel que sur celui du rationnel. Que ce nouvel exemple d’intégration  "réussie" pousse une nouvelle génération de candidats à l’exil à tenter un périlleux voyage pour rejoindre l’Europe ne les empêche pas de dormir. Que l’afflux d’une immigration africaine illégale mette en danger notre identité et la viabilité de nos modèles économiques n’est pas plus un problème pour eux.
Et de se draper dans les plis du drapeau de la république, au mépris total des lois de cette même république, pour imposer dans les faits ce que notre peuple refuse dans les urnes.

Le Japon, mauvais élève du Nouvel Ordre Mondial

Hier, Jorge A. Bustamante, rapporteur spécial des Nations Unies sur les droits des migrants, a appelé le gouvernement Japonais à offrir une meilleure protection aux migrants et à leurs familles, qu’ils soient en situation régulière ou irrégulière.
Il reproche aux Nippons des discriminations régulières dans les domaines de l’emploi, de la santé, de l’éducation et du logement. Il condamne de la même façon le traitement réservé aux immigrés illégaux dont la détention peut parfois atteindre trois ans.
Mais le plus révélateur est qu’il déplore que « le Japon [n’ait] toujours pas adopté de politique d’immigration globale. »
Car le traitement de l’immigration n’est plus pour ces fidèles serviteurs de la pensée unique une compétence d’état, mais devient une obligation de fait. Ouvrir largement ses frontières pour permettre le libre accès de tous partout est le credo de ces femmes et hommes qui œuvrent ouvertement à la destruction des peuples.
Heureusement, le Japon reste une nation à part, et ce malgré les pressions qui le maintiennent dans un statut diplomatique largement en-deçà de ce qui devrait être sa place.
Il y a quelques mois, c’est l’Italie qui avait fait les frais des remontrances onusiennes en matière d’immigration.
Ces exemples d’insupportable ingérence démontrent largement qu’il est très délicat pour un peuple isolé d’aller à l’encontre de la volonté de multiplication des migrations par le nouvel ordre mondial, avec en ligne de mire le métissage généralisé et la disparition des peuples. Et qu’à une menace globale doit être apportée une réponse globale.
Si, pour notre plus grand bien, la France devait demain décider enfin d’inverser les flux migratoires et de lutter efficacement contre l’immigration et tous ses corollaires (islamisation, paupérisation, délinquance, etc.) elle ne pourrait le faire qu’avec l’appui du reste du continent. D’où la nécessité absolue pour nous de développer sans cesse les contacts avec les autres forces de droite nationale et identitaire en Europe.

vendredi 2 avril 2010

Du combat électoral

Le fait marquant des dernières élections régionales est la part grandissante de l’abstention. D’élections en élections, de moins en moins d’électeurs participent aux scrutins.
De toutes les raisons avancées par les uns et les autres, je pense que les modes de scrutins particulièrement injustes appliqués dans notre « démocratie » sont une des principales causes de cette défection des électeurs. Le pouvoir, qu’il soit de droite ou de gauche, s’évertue à compliquer les règles du jeu et à écarter des assemblées les formations autres que l’UMP et le PS. Ainsi, tout citoyen ne se reconnaissant pas dans l’un ou l’autre de ces grands partis est quasiment assuré de n’être pas représenté. Dans ces conditions, à quoi bon se déplacer ?
Et, prenant le prétexte (juste il est vrai) de la complexité des différentes compétences des assemblées locales, le législateur (élu selon un mode de scrutin tout aussi inique) en profite pour pondre une assemblée territoriale assortie d’un système d’élection extravagant. Majoritaire par territoire pour 80% des sièges, les 20% restants étant attribués à la proportionnelle.
Toujours dans le même souci de basculer vers un paysage politique bipartite, certains élus proposent aujourd’hui l’interdiction des triangulaires lors des élections législatives. Plus désireux de conserver leurs mandats que de servir leur peuple.
A ces magouilles s’ajoute un mépris absolu des décisions communes, à l’exemple de la ratification du traité de constitution européenne contre la volonté des Français. Sûr qu’après de tels agissements, l’électeur qui n’était déjà pas enthousiaste se détournera complètement des urnes. Et si en plus il pleut…
Mais le combat électoral demeure incontournable.
En effet, certains de nos amis prônent le militantisme sans le combat électoral. Ils avancent plusieurs arguments. Le principal est d’expliquer que les gouvernants s’évertuent à compliquer les règles pour nous empêcher d’accéder aux responsabilités et nous cantonner à des rôles subalternes.
C’est vrai et, nous l’avons vu, ça ne va pas vraiment s’arranger dans les années qui arrivent. Mais il n’y a pas d’alternative, il n’existe à l’heure actuelle aucune autre voie pour se faire entendre et légitimer son action.
Le militantisme sans les élections, c’est de la masturbation.
Leur deuxième argument est que les élections corrompent. Que les deux écueils sont soit de ne plus s’attacher qu’aux élections (à l’image du FN) en oubliant toutes les autres facettes du militantisme, soit de ne plus chercher qu’à se faire réélire au détriment de ses convictions et de l’intérêt des électeurs. Encore une fois tout cela est juste, mais il est tout à fait possible de se présenter devant les électeurs sans oublier les autres dimensions du combat militant. L’enracinement local, l’engagement social ne sont pas en contradiction avec l’engagement électoral. Quand au second cas, celui où notre élu vend son âme pour garder son siège, et bien tant mieux ! Nous n’avons que faire des égoïstes et des carriéristes, et c’est un bon moyen pour les démasquer.
Le combat électoral est une nécessité car, même si la règle est fixée par l’adversaire, il permet de ne pas laisser les partis traditionnels prospérer en paix sur les actions ou les idées des autres, il permet l’accès à des tribunes régulières.
Si, à mon grand regret, mes amis et moi-même n’avons pas pu défendre nos valeurs lors du dernier scrutin dans la région, ce n’est certainement pas par refus du « jeu » électoral et nous serons tous bien présents dans nos cantons l’année prochaine.

Robert Spieler à Duisbourg le 28 mars 2010