Daniel Hamidou, alias Dany Boon, se veut l’icône incontestée de notre région, transformée pour l’occasion en Ch’ti-land.
Le Ch’ti comique, décidément très imbu de lui-même, supporte mal la critique et le fait savoir. Il a interdit samedi soir l’entrée de son nouveau spectacle au théâtre Sébastopol de Lille au représentant du quotidien Nord Eclair. La raison ? Le journal avait publié le jour même une critique peu amène de la dernière prestation du sieur Boon parlant d’un spectacle « inabouti, hésitant, sans surprise majeure ».
Nord Eclair n’est pourtant pas un journal anticonformiste, il reste la plupart du temps dans les limites bien définie du politiquement correct et de la brosse à reluire, comme nombre de ses confrères. Alors quand un journaliste s’essaye, naïvement, à écrire hors des sentiers battus, hors des vérités établies, le couperet tombe. La star se vexe et vire le malotru qui voudrait, ne serait-ce que l’espace d’un article, déroger au fonctionnement normal du journalisme dans notre pays.
A trop laisser filer sa liberté de penser et d’écrire, on s’expose à l’incompréhension lorsqu’on veut faire preuve d’indépendance. C’est ainsi que le classement de la liberté de la presse établie par R.S.F (Reporters sans frontière) place la France au 43éme rang mondial cette année, contre le 11éme en 2002. Mais de toute évidence les responsabilités sont partagées, les reculs des uns encourageant la suffisance des autres.
Dans les faits, et outre les quelques publications de grande qualité mais qui restent confidentielles que nous connaissons tous, le dernier espace de liberté rédactionnelle est Internet… pour l’instant. Et il n’est que logique que ce dernier média devienne la préoccupation des pouvoirs publics qui, sous prétexte de lutter contre le piratage ou la pédophilie, s’évertuent à inventer de nouveaux moyens de contrôle.
Mais nous nous éloignons du sujet : Dany Boon est génial, il n’y a pas à sortir de là.
Le Ch’ti comique, décidément très imbu de lui-même, supporte mal la critique et le fait savoir. Il a interdit samedi soir l’entrée de son nouveau spectacle au théâtre Sébastopol de Lille au représentant du quotidien Nord Eclair. La raison ? Le journal avait publié le jour même une critique peu amène de la dernière prestation du sieur Boon parlant d’un spectacle « inabouti, hésitant, sans surprise majeure ».
Nord Eclair n’est pourtant pas un journal anticonformiste, il reste la plupart du temps dans les limites bien définie du politiquement correct et de la brosse à reluire, comme nombre de ses confrères. Alors quand un journaliste s’essaye, naïvement, à écrire hors des sentiers battus, hors des vérités établies, le couperet tombe. La star se vexe et vire le malotru qui voudrait, ne serait-ce que l’espace d’un article, déroger au fonctionnement normal du journalisme dans notre pays.
A trop laisser filer sa liberté de penser et d’écrire, on s’expose à l’incompréhension lorsqu’on veut faire preuve d’indépendance. C’est ainsi que le classement de la liberté de la presse établie par R.S.F (Reporters sans frontière) place la France au 43éme rang mondial cette année, contre le 11éme en 2002. Mais de toute évidence les responsabilités sont partagées, les reculs des uns encourageant la suffisance des autres.
Dans les faits, et outre les quelques publications de grande qualité mais qui restent confidentielles que nous connaissons tous, le dernier espace de liberté rédactionnelle est Internet… pour l’instant. Et il n’est que logique que ce dernier média devienne la préoccupation des pouvoirs publics qui, sous prétexte de lutter contre le piratage ou la pédophilie, s’évertuent à inventer de nouveaux moyens de contrôle.
Mais nous nous éloignons du sujet : Dany Boon est génial, il n’y a pas à sortir de là.
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