lundi 14 juin 2010

Défense des libertés individuelles !

L’Italie a voté ce jeudi 10 juin 2010 une loi historique qui risque malheureusement de rester incompréhensible pour la plupart de nos compatriotes tant ils sont accoutumés à la partialité des juges et des médias.
Cette loi vise à limiter le nombre d’écoutes téléphoniques arbitraires en Italie. C’est une nouvelle avancée démocratique dont les italiens vont bénéficier.
Actuellement, il y a plus de 120000 personnes écoutées par an en Italie sur décision judiciaire. C’est beaucoup plus que nécessaire pour combattre la criminalité. A titre de comparaison, la France effectue environ 25000 écoutes judiciaires par an : moins qu’en Italie alors que notre pays n’est pourtant pas très en pointe dans la défense des libertés individuelles et collectives.
La raison de ces écoutes surnuméraires chez nos voisins italiens : des juges de gauche (un pléonasme quel que soit le pays en Europe) autorisent des écoutes sur un maximum de militants ou hommes politiques de droite afin notamment de transmettre ces informations à la presse (de gauche elle aussi mais n’abusons pas des pléonasmes). Celle-ci utilise ensuite les transcriptions de ces écoutes pour créer des "scandales".
Pourtant, les faits révélés ne sont pas particulièrement alarmants : adultère, homosexualité, relations avec des prostitués, drogue, alcoolémie, téléphone rose. Ces faits, qui ne sont pas franchement graves et qui pour beaucoup ne sont pas illégaux, relèvent le plus souvent de la vie privée. Vie privée qui est un droit de la personne (cf. par exemple l’article 9 de notre Code civil).
C’est à l’aune de ces informations qu’il faut juger la levée de bouclier des journalistes, magistrats et hommes politiques de gauche : leurs petits arrangements sordides vont prendre fin et fissa ! Citons d’ailleurs Silvio Berlusconi lui-même : "Seul un petit lobby de journalistes et de magistrats est hostile à cette loi, alors que la grande majorité des citoyens en ont assez de décrocher leur téléphone en se demandant à chaque fois s'ils ne sont pas espionnés". On les comprend.
De plus, puisque la gauche prône la liberté des mœurs et la tolérance, il serait logique qu’elle ne s’en offusque pas ensuite, de surcroît en utilisant les méthodes dictatoriales qu’on lui connaît. Eh oui, monsieur le bobo de "gôche" : intercepter pour des raisons uniquement politiques les conversations d’autrui, c’est dictatorial ! Et ça commence à user les nerfs des victimes.
Quant à la presse française, elle défend comme toujours l’indéfendable en ne donnant la parole qu’à ceux qui jugent cette loi attentatoire aux libertés ! Un comble pour un texte qui vise justement à protéger les droits constitutionnels des citoyens italiens.
La mauvaise foi doit être une obligation déontologique dans cette profession. Mais heureusement, le sémillant Silvio veille au grain. Il serait souhaitable que cet homme vive assez longtemps pour mettre à bas toutes les traditions ignobles que la gauche a imposé en Italie. Même s'il le fait le plus souvent pour défendre ses intérêts personnels, les italiens en profitent au passage !
Jan Van Hemart

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire