mardi 15 mars 2011

A la recherche de la fierté perdue

Martine Aubry, maire de Lille et présidente de Lille Métropole Communauté urbaine, a déclaré à la Voix du Nord que sa plus grande réussite est d’avoir rendu leur fierté aux Lillois.
Je ne suis pas sûr que Mme le maire ait bien saisi la portée de sa déclaration. Car on ne peut rendre que ce qui a été perdu, ou oublié. Donc, d’après elle, les Lillois n’avaient plus de fierté lors de son accession au fauteuil de la place Augustin Laurent, en 2001.
La question fondamentale est donc : mais qui diable a fait perdre leur fierté aux Lillois, dans une ville gérée par la gauche depuis l’élection en 1896 de Gustave Delory ? Est-ce Roger Salengro ? Peut-être en faisant voter en 1931 une loi favorisant l’emploi des Français d’abord ? Est-ce Charles Saint-Venant ? Peut-être parce qu’il vota la loi constitutionnelle du 10 juillet 1940 réclamée par le Maréchal Pétain ? Ou bien son prédécesseur direct : Pierre Mauroy, empêtré dans des affaires politico-judiciaires ?
Mystère, mais l’un d’entre eux doit être coupable…
Fierté des Lillois ou orgueil du maire ?
Ceci dit, c’est dur de juger du niveau de fierté d’une ville. C’est un élément moins facilement quantifiable que le nombre de crimes et délits, par exemple, dont on peut observer l’aggravation d’une année sur l’autre. D’habitude, on reconnait quelqu’un de fier à son allure générale. Il se déplace avec aisance, garde le front haut et promène un regard serein, à la limite de la complaisance, sur son entourage. Or, les seuls « Lillois » qui arborent encore un semblant de fierté dans les rues de la capitale régionale ne sont pas les autochtones de type européen, mais les populations allogènes qui ont obtenue de la dite maire bon nombre d’avancées, des horaires de piscines réservés aux musulmanes à l’enseignement de l’arabe comme première langue vivante, sans parler des bandes qui déambulent en pays conquis, convaincues de leur impunité.
Quand à présenter Lille 2004 comme la réalisation majeure de son mandat précédent, une suite de spectacles et performances artistiques élitistes ou fumeuses, c’est démontrer une piètre connaissance des aspirations principales des Lillois : vivre paisiblement et agréablement dans une ville propre et sûre. 
Et là, Mme le maire, il n’y a pas de quoi être fière !

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