vendredi 1 mai 2009

PIERRE VIAL VIENT DE REJOINDRE LA DIRECTION NATIONALE DE LA NOUVELLE DROITE POPULAIRE : IL S'EXPLIQUE !

UN ENTRETIEN ENTRE ROBERT SPIELER ET PIERRE VIAL :

Robert Spieler : Tu as accepté ma proposition d’entrer à la direction de la Nouvelle Droite Populaire. Pourquoi cela ?

Pierre Vial : C’est très simple. Compte-tenu de la situation actuelle, l’engagement politique me paraît indispensable. La formule a beaucoup servi mais reste valable : « Si tu ne t’occupes pas de la politique, la politique s’occupe de toi ». J’anime déjà un centre d’analyse et de formation politiques qui s’appelle Europe-Identité et qui correspond à une formule très proche du centre Polaris qu’anime en Italie notre camarade Gabriele Adinolfi. Le travail de terrain qu’effectue la NDP me paraît tout à fait complémentaire. J’ajoute que cela s’inscrit dans la stratégie, qui est la mienne, de collaboration et de coordination avec le plus grand nombre possible d’organisations de la mouvance identitaire, sans esprit de chapelle, sans sectarisme, pour grouper le maximum de forces pour un objectif commun.

R.S. : Quel objectif ?

P.V. : Celui qui s’impose de façon évidente : la lutte de résistance et de reconquête face à l’immigration-invasion de populations qui considèrent l’Europe comme une terre de conquête – et déjà en partie conquise, grâce à la lâcheté de traîtres et collabos qui ont dit depuis longtemps à ces gens « vous êtes chez vous chez nous ». Face à cette invasion, toutes les bonnes volontés combattantes sont les bienvenues, partout en Europe car le combat est évidemment à l’échelle européenne. C’est l’impératif premier et absolu, qui conditionne tous les autres. Par exemple, comment combattre réellement le chômage si ceux qui ont voulu l’immigration – et qui en sont donc les principaux coupables – continuent à avoir à leur disposition une masse de main d’œuvre et donc de manœuvre qui permet de faire pression sur les emplois et les salaires.

R.S. : Que faire ?

P.V. : Oeuvrer pour ouvrir les yeux des Européens, pour qu’ils comprennent que nous sommes en guerre. Et leur dire qu’il faut se préparer mentalement et physiquement à des lendemains, sans doute proches, qui seront très difficiles à vivre. Je crois que cette prise de conscience est en marche. Merci la crise !

R.S. : Comment situer, par rapport à cela, ton action en tant que président de Terre et Peuple ?

P.V. : C’est très simple. Terre et Peuple réalise un travail d’information et de formation sur le terrain culturel. Il faut agir aussi sur le terrain politique. Nous devons marcher sur les deux jambes, culturelle et politique, car elles sont inséparables si l’on veut avoir une marche équilibrée comme l’a bien montré Gramsci (un auteur, entre parenthèses, que beaucoup citent sans l’avoir lu !).

R.S. : Les élections européennes sont proches. Qu’en penses-tu ?

P.V. : Qu’elles sont l’occasion de rappeler ce qu’est NOTRE Europe. C’est-à-dire l’exact contraire d’une Europe de Bruxelles qui est celle des technocrates et des banquiers. Notre Europe est l’Europe des peuples, l’Europe des identités enracinées. Une Europe de la puissance et donc de l’indépendance sur le plan politique, économique, militaire, culturel, au sein d’un monde multipolaire tenant en échec la volonté hégémonique, l’impérialisme tous azimuts des Etats-Unis d’Amérique, porteurs d’un projet de gouvernance mondiale et mondialiste dont les zélotes sont, en France et ailleurs, des gens comme Attali, Kouchner, Strauss-Kahn. Ces gens-là, sûrs d’eux, annoncent d’ailleurs tranquillement la couleur… Il suffit de lire les textes d’Attali et d’écouter ses déclarations.

R.S. : Que penses-tu de l’action de Carl Lang ?

P.V. : Il est sur la même ligne que nous. Donc, toute collaboration avec lui me paraît infiniment souhaitable. Ainsi qu’avec tous ceux qui partagent nos analyses et nos objectifs. En oubliant ces querelles de chefs qui sont, hélas, le péché mignon des Gaulois. Que ceux-ci s’en souviennent : quand ils sont unis, la force est en eux. Je sais que depuis longtemps, sur ce sujet comme sur bien d’autres, nous sommes d’accord toi et moi.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire