Depuis quelques semaines, des grévistes d’ERDF et de GRDF, des filiales d’EDF et de GDF chargés de la distribution, multiplient les coupures d’électricité et de gaz.
Leurs revendications sont classiques : stopper l’externalisation de leurs services et obtenir des hausses de salaire.
Leurs méthodes sont plus hétérodoxes : coupures d’électricité et de gaz, rétablissement du courant chez les foyers les plus modestes, passage au tarif « heures creuses » pendant la journée, radars routiers débranchés ou compteurs bloqués dans les édifices publics, etc.
Si certaines de ces méthodes sont plutôt anodines, les coupures posent de véritables problèmes.
Leurs méthodes sont plus hétérodoxes : coupures d’électricité et de gaz, rétablissement du courant chez les foyers les plus modestes, passage au tarif « heures creuses » pendant la journée, radars routiers débranchés ou compteurs bloqués dans les édifices publics, etc.
Si certaines de ces méthodes sont plutôt anodines, les coupures posent de véritables problèmes.
C’est d’ailleurs à ce sujet que Brice Hortefeux, ministre du travail, brandit la menace de sanctions. Si Brice Hortefeux se montre aussi efficace que dans son ancien ministère de l’immigration (moins de 30000 expulsions par an pour un peu plus de 300000 entrées illégales sur la même période), les grévistes n’ont pas à se faire du mouron.
Dans les faits, ce sont des centaines de particuliers et de commerçants qui ont fait les frais de ces coupures. Ce qui a entrainé des pertes de revenus et mis certaines petites entreprises dans des situations plus que délicates.
Les choses tournent carrément au sabotage lorsqu’un hôpital, celui de Douai en l’occurrence, est touché par ces coupures. Des patients ont été mis en danger et ça n’aide pas vraiment la cause des grévistes. Aussi nous risquerons-nous à leur donner un conseil : qu’ils surveillent leur fraction radicale, vraisemblablement manipulée par l’extrême-gauche, afin que ce genre de méfaits ne se reproduise plus.
Pour le reste et indépendamment de tout jugement sur la légitimité de leurs revendications, le passage au tarif heures creuses ou le rétablissement du courant dans les foyers les plus modestes ne menacent ni l’activité ni la vie de personne…
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