mercredi 9 décembre 2009

Bailleul : les grandes manœuvres !

Après le temps du silence et de la dissimulation, après celui des mensonges, voici venir celui des grandes manœuvres.
Tout a commencé par des réunions confidentielles, des ententes quasi secrètes entre SALAM, Flandre Terre Solidaire et la mairie de Bailleul. Le but ? Construire à l’insu de la population un camp d’accueil pour immigrés illégaux et mettre les habitants devant le fait accompli. Mais c’était sans compter sur la vigilance d’une poignée de jeunes qui vont rapidement alerter les Bailleulois et se faire entendre.
Viennent alors les mensonges. Tout est bon pour tenter de rassurer. On apprend, en vrac, que les immigrés concernés sont des femmes et des enfants en souffrance et qu’ils n’ont pour seul objectif que de rejoindre l’Angleterre. Las, les premiers arrivés contrediront très vite ces affabulations car ce sont de jeunes hommes, tellement malades qu’ils jouent au foot et dont le seul désir semble être… d’obtenir l’asile en France.
Qui veut noyer son chien l’accuse de la rage.
Devant l’ampleur que prend la fronde contre l’installation du camp, et devant la détermination du collectif des Bailleulois en colère pour obtenir un référendum local, mairie et associations « humanistes » entament les grandes manœuvres.

Premier mouvement : les jeunes ne sont pas des Bailleulois.
Et pourtant, la grande majorité d’entre eux vivent ou travaillent à Bailleul, et la plupart sont ou seront des électeurs Bailleulois légalement inscrits sur les listes électorales. Quelques uns viennent des alentours, il est vrai. Mais comment des gens qui se préoccupent plus d’un soi-disant Afghan né à 5000 kilomètres de là que d’un Flamand dans le besoin peuvent-ils s’émouvoir qu’une vraie solidarité locale se soit mise en place autour des Bailleulois ? Leurs propres incohérences ne semblent pas les gêner beaucoup.
Second mouvement : ce sont des extrémistes.
Ainsi est apposé le sceau de l’infamie, la marque d’ignominie. Une fois l’anathème d’extrémisme lancé, il n’est plus besoin d’argument, tout est dit. Et les médias de s’engouffrer goulûment dans la brèche. La maxime moderne est devenue « qui veut faire taire son voisin l’accuse de fascisme ». Cette manœuvre a le double avantage de non seulement discréditer tout argument avant même qu’il ne soit avancé, mais de plus s’offrir à bon compte une posture de résistant, de légitimer n’importe quoi pourvu que ce soit contre la bête immonde.
Mais là non plus, le piège ne durera pas. Car les arguments de ces jeunes sont justes et humains. Car pas plus hier qu’aujourd’hui ils n’ont avancé quelque parole ou idée extrémiste que ce soit. Le procureur d’Hazebrouck affirme les tenir à l’œil ? Mais ils sont du côté du Droit et du bon sens. Et à la fin, le Droit et le bon sens finissent toujours par l’emporter.

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