jeudi 3 décembre 2009

Tous les Européens doivent être consultés !


Nos voisins suisses ont massivement voté dimanche pour l’interdiction de construire des minarets dans leur pays. Ils ont courageusement voté contre la quasi-totalité de leur classe politique, mais aussi contre les sondages qui donnaient le non (à l’interdiction) gagnant 10 jours à peine avant le scrutin.
Ce n’est pas la première fois que cet instrument de propagande - car avec un tel écart on est en droit de se demander si les résultats publiés sont inspirés par les réponses des sondés ou par des intérêts partisans - est pris en défaut. Mais cela n’empêche pas nos responsables politiques locaux d’user et d’abuser des enquêtes d’opinion. Le dernier exemple français est la note réglée par l’Elysée pour satisfaire la manie des sondages de son petit locataire.
Le sacro-saint sondage est donc une source d’enseignement qui permet à nos élus de se passer de consultation. Ainsi on apprend qu’une majorité de Français seraient défavorables au rétablissement de la peine de mort, ou encore que ces mêmes Français verraient majoritairement d’un bon œil l’adoption d’enfants par des couples homosexuels. Dans ces conditions, inutile de leur poser la question.
Et les journalistes ne sont pas en reste. Libération en ligne d’aujourd’hui (3 décembre 2009) se fait ainsi l’écho d’une enquête BVA qui indique que 55% des français voteraient contre l’interdiction des minarets en cas de référendum sur le sujet. Ce qui contredit d’ailleurs largement les sondages en ligne du Figaro ou de l’Express qui donnent la réponse inverse avec un nombre de participants record.
Est-ce à dire que les internautes sont moins représentatifs de l’ensemble de la société ? Ou tout simplement que la manipulation par les sondages vient de trouver ses limites avec l’explosion d’Internet !
Nos donneurs de leçons, super-démocrates, pourfendeurs de la bête immonde, sont bien ennuyés. Voilà que les autres peuples d’Europe souhaitent s’exprimer sur le sujet de l’islamisation du continent. Un peu partout s’élèvent des voix de citoyens qui réclament de leurs pays respectifs le droit fondamental de dire avec ou sans qui ils veulent vivre.
L’Italie ou l’Autriche donnent la possibilité à leurs électeurs de provoquer un référendum d’initiative populaire. En France (pays des droits de l’homme, surtout si il vient d’ailleurs) un tel aménagement a été prévu par la loi constitutionnelle du 23 juillet 2008, mais l’initiative en est réservée aux membres du parlement – 1/5 – soutenus par 10% des électeurs inscrits. En clair, il y a peu de chances pour que le nombre suffisant de parlementaires, élus par un type de scrutin non-représentatif et archaïque, se dégage et impose une consultation nationale.
C’est pourquoi nous devons soutenir et diffuser la campagne de la Nouvelle Droite Populaire en faveur d’un référendum contre l’islamisation de la France !
Tract NDP

2 commentaires:

  1. Bonjour,
    Vous affirmez que le RIC existe en AUTRICHE pouvez vous nous donner ICI les modalités?
    D'autre part vous écrivez qu'il y a peu de chance que qu'il y ait un nombre de parlementaires suffisant pour lancer la procédure de l'article 11 et IMPOSE une consultation nationale.
    Je vous invite a relire l'article 11. : 20% de parlementaires + 10% d'inscrits n' IMPOSE PAS UNE CONSULTATION;
    La proposition de LOI va devant le PARLEMENT et ce n'est que si elle n'est pas EXAMINEE qu'il y a référendum.
    MAIS pourquoi la majorité refuserait elle d'examiner la proposition socialiste ????? Et même de la rejeter!
    Il faut rectifier ce passage.
    allez voir l'article 11. je voulais vous le mettre. Mais on ne peux copier coller dans ce formulaire..
    Salutations citoyennes !

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  2. Mea culpa,
    je fais effectivement deux raccourcis dans cet article.
    En Autriche, si le mécanisme de l'initiative populaire permet à une fraction du corps électoral de saisir le Parlement fédéral d'une proposition, il n'entraîne pas nécessairement l'organisation d'un référendum
    Pour ce qui est de l'article 11, il est assez mal ficelé :
    "Art. 11. - Le Président de la République, sur proposition du Gouvernement pendant la durée des sessions ou sur proposition conjointe des deux assemblées, publiées au Journal Officiel, peut soumettre au référendum tout projet de loi portant sur l'organisation des pouvoirs publics, sur des réformes relatives à la politique économique, sociale ou environnementale de la nation et aux services publics qui y concourent, ou tendant à autoriser la ratification d'un traité qui, sans être contraire à la Constitution, aurait des incidences sur le fonctionnement des institutions.
    Lorsque le référendum est organisé sur proposition du Gouvernement, celui-ci fait, devant chaque assemblée, une déclaration qui est suivie d'un débat.
    Un référendum portant sur un objet mentionné au premier alinéa peut être organisé à l'initiative d'un cinquième des membres du Parlement, soutenue par un dixième des électeurs inscrits sur les listes électorales. Cette initiative prend la forme d'une proposition de loi et ne peut avoir pour objet l'abrogation d'une disposition législative promulguée depuis moins d'un an.
    Les conditions de sa présentation et celles dans lesquelles le Conseil constitutionnel contrôle le respect des dispositions de l'alinéa précédent sont déterminées par une loi organique.
    Si la proposition de loi n'a pas été examinée par les deux assemblées dans un délai fixé par la loi organique, le Président de la République la soumet au référendum.
    Lorsque la proposition de loi n'est pas adoptée par le peuple français, aucune nouvelle proposition de référendum portant sur le même sujet ne peut être présentée avant l'expiration d'un délai de deux ans suivant la date du scrutin.]
    Lorsque le référendum a conclu à l'adoption du projet ou de la proposition de loi, le Président de la République promulgue la loi dans les quinze jours qui suivent la proclamation des résultats de la consultation."

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