mardi 18 janvier 2011

Jusqu’ou ira le CCL ?

Sur Lille, existe depuis plusieurs années un local dont les activités perturbent la vie des Lillois, et autres habitants de la métropole. Mais il faut dire que le centre culturel libertaire Benoit Broutchoux, sis au 4 rue Colmar, vient de franchir un nouveau pas dans la provocation et la dangerosité. D’après les deux journaux régionaux La Voix du Nord et Nord Eclair, une soirée de soutien à la feuille de chou « la Brique » a mal tourné dans la nuit de vendredi à samedi. Soirée sous-titrée « moins de flics, plus de hip-hop », tout un programme !
Deux policiers, voulant arrêter un tagueur en train de dégrader les devantures des commerçants du quartier de Wazemmes, tags qualifiés par ailleurs d’islamophobes, se sont vu secourus par des participants à la soirée du CCL, lesquels se sont emparés d’un des agents des forces de l’ordre avant de le trainer dans leur local pour le tabasser.
Peut-être ont-ils voulu rendre hommage au parrain de leur local, Benoit Broutchoux, militant anarchiste mort en 1944, et qui fut notamment condamné pour excitation au meurtre et au pillage, pour insulte à l’armée et pour avoir frappé un commissaire. Bel exemple s’il en est.
Il n’en reste pas moins que les explications foireuses des gauchistes du CCL ne peuvent en aucun cas justifier ces actes. Et ce n’est pas la première fois. Rappelons pour mémoire les manifestations violentes qui dégénèrent, principalement contre la Vlaams Huis.
Car, non contents de semer la haine et le chaos là où ils passent, ils réclament à corps et à cris la fermeture de notre Maison du Peuple flamand sous le prétexte (fallacieux) qu’elle est l’antre du fascisme lillois. Et de trouver, dans leur lutte contre la bête immonde, le soutien d’élus locaux en manque de reconnaissance politique qui relaient cette revendication au conseil municipal de Lambersart… avant de se plaindre qu’on ne serait pas très tendres avec eux.
Mais si l’on applique la logique de tous ces gens-là, qui veulent faire fermer la Maison Flamande alors que jamais une manifestation n’a dégénérée, que jamais quelque acte contraire aux lois en vigueur n’a été commis, que vont-ils demander pour le CCL ? L’expropriation ? La recherche et la condamnation des principaux animateurs de ce lieu mal famé ?
Aujourd’hui, et devant les nombreuses exactions commises à partir du CCL, qui finit par plus ressembler au refuge d’un gang qu’à un local associatif, les responsables politiques locaux doivent prendre leurs responsabilités et mettre un terme aux agissements illégaux de l’extrême-gauche.

3 commentaires:

  1. je pensse qu'il y a une grande part d'amalgame dans cette histoire

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  2. Quels amalgames ? Merci de développer...

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  3. Le fait que vous ne vous en rendiez pas compte est inquiétant. Ou puis-je vous laisser mon mail, si toutefois, vous êtes intéressé par la discussion.
    PS:Je ne suis pas le même anonyme.

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