samedi 3 avril 2010

Yves Durand parraine un immigré illégal

C’est l’histoire devenue banale d’un jeune camerounais qui rentre illégalement en France, s’installe à Lomme et s’étonne ensuite qu’on lui demande de repartir.
Il a même une étrange conception de son aventure, qualifiant sa violation de nos lois de "choix de vie" ! Et il est en colère, ce jeune homme, en colère qu’on lui refuse les papiers qu’il désire car tout ce qu’il veut c’est vivre en France pour y "étudier, faire du sport en compétition, et découvrir ce pays où vit son père, son oncle..."
Pas un mot bien sûr pour songer aux difficultés du Cameroun, son pays natal, qui s’épuise à tenter de résorber une fuite des bras et des cerveaux qui risque de lui être fatale.
Mais ce jeune homme est-il le seul responsable ?
Non, pas du tout. Les responsabilités dans ces drames humains sont largement partagées entre les associations pseudo-humanitaires comme par exemple RESF et les politiques comme Yves Durand. Les uns et les autres se moquent bien des difficultés engendrées par leurs actions, tant chez nous qu’en Afrique. Non, il est tellement plus facile d’être sur le registre de l’émotionnel que sur celui du rationnel. Que ce nouvel exemple d’intégration  "réussie" pousse une nouvelle génération de candidats à l’exil à tenter un périlleux voyage pour rejoindre l’Europe ne les empêche pas de dormir. Que l’afflux d’une immigration africaine illégale mette en danger notre identité et la viabilité de nos modèles économiques n’est pas plus un problème pour eux.
Et de se draper dans les plis du drapeau de la république, au mépris total des lois de cette même république, pour imposer dans les faits ce que notre peuple refuse dans les urnes.

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