Le groupe communiste au Sénat
vient de déposer deux propositions de loi. Fort de la victoire de la gauche à l’élection
présidentielle, et sans doute espérant jouer un rôle de premier plan au sein de
l’Assemblée Nationale (ces deux propositions ayant été déposées après l’élection
de Hollande mais avant les législatives) le groupe communiste retrouve ses
chevaux de bataille habituels : l’école privée et les immigrés illégaux.
La lutte contre l’école
privée, et plus largement contre le libre choix de l’école par les parents d’élèves.
Cette première proposition, intitulée « proposition de loi tendant à abroger les dispositions tendant à
garantir la parité de financement entre les écoles élémentaires publiques et
privées sous contrat d'association lorsqu'elles accueillent des élèves
scolarisés hors de leur commune de résidence » vise à l’abrogation de
deux lois qui, selon les rouges, sous
prétexte de parité entre l'école publique et privée, constituent une remise en
cause du principe de laïcité. Mais personne n’est dupe, si la laïcité était
au cœur des préoccupations des communistes, ce n’est pas dans leurs villes qu’on
verrait fleurir nombre de mosquées, comme à Grigny (Rhône), Bagnolet, Gentilly
et tant d’autres. Non, leur préoccupation de toujours est que les familles les
plus modestes n’aient plus d’autre choix que de confier leurs enfants à la
toute puissante éducation nationale (dont mes habituels lecteurs savent tout le
bien que je pense). Nul doute que sur un tel projet de société, visant à la
fois à accroitre l’emprise de la pensée unique sur les gamins et à leur imposer
le « vivre-ensemble » propre à en faire de bons petits militants,
leurs alliés socialistes et verts ne devraient pas trop rechigner à donner satisfaction
à leurs camarades.
Le droit au logement fait lui
l’objet d’une « proposition de loi relative aux expulsions locatives et à
la garantie d'un droit au logement effectif »qui n’est pas mal non plus.
Je faisais référence au début de mon propos à un texte en faveur des immigrés
illégaux. C’en est bien un, mais au détour d’un sujet autrement plus sérieux.
Car si le texte prévoit l’obligation de relogement avant de procéder à l’expulsion
locative d’une famille, il pose en préambule dans son article premier de redéfinir le droit au logement comme un
droit universel, accessible à tous, peu importe leur situation juridique sur le
sol français. In fine, une loi d’apparence humaniste, dont on pourrait
penser qu’elle s’adresse à ceux de nos concitoyens qui souffrent le plus, n’est
qu’une proposition immigrationniste visant à draguer un futur électorat d’ailleurs
déjà tout acquis à leur cause. Et visant, en voulant gommer les inégalités
naturelles entre citoyens et immigrés illégaux, à accentuer un peu plus les
avantages réels de ces derniers sur les premiers. Et de renforcer encore les
illusions des candidats à l’immigration, etc. Le cercle vicieux est bien
entretenu.
Comme quoi, des communistes
dans les assemblées législatives, même en 2012, ce n’est jamais anodin.
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