jeudi 9 avril 2009

Où en est la natalité française ?


Par Robert Spieler
Délégué général de la
Nouvelle Droite Populaire


Les chiffres communiqués par l’INSEE autorisent certains commentateurs de plastronner : 834.000 naissances recensées en France en 2008 pour une population de 64,3 millions d’habitants, soit un taux de fécondité de 2,02 enfant par femme. On considère que le taux de fécondité doit se situer à 2 pour permettre le renouvellement des générations et éviter ainsi qu’un pays se dépeuple. L’Allemagne, l’Italie et l’Espagne présentent des chiffres catastrophiques de l’ordre de 1,3/1,5. D’ici 50 ans, la population de ces pays aura diminué de moitié si un redressement radical n’a pas lieu. La nature ayant horreur du vide, on en devine les conséquences… Notons qu’un pays tel le Japon se retrouve dans la même configuration dramatique.

Pour ce qui est de la France, le chiffre de 2,02 cache malheureusement une situation des plus dangereuses.

Ce ne sont pas les Françaises qui ont un taux de fécondité de 2,02, mais, nuance, les femmes accouchant en France.

Les femmes asiatiques (qui n’ont pas encore la nationalité française, mais vivant en France) ont une fécondité de 2,7.

Les femmes maghrébines de 3,4, les Turques de 3,7 et les Africaines de 4,3.

Si l’on ne considère que les femmes de nationalité française, on tombe à 1,8 et à 1,7 si l’on prend les femmes nées françaises, quelle que soit leur origine. En d’autres termes, la substance même de notre peuple est en train de se modifier. Inutile de relever que la départementalisation de Mayotte va y contribuer et que la prédiction menaçante de Boumedienne en 1974 à la tribune de l’ONU (« Nous vous vaincrons par le ventre de nos femmes ») risque plus que jamais de se réaliser.

Que faire ?

L’exemple des mesures prises par le régime communiste d’Allemagne de l’Est, dans les années 1970, nous montre que des décisions vigoureuses ont un effet immédiat en terme de natalité. Alors que les deux Allemagne s’enfonçaient déjà dans la dénatalité, l’Allemagne de l’Est prit des mesures puissamment incitatives qui amenèrent le taux de natalité à se relever fortement alors que celui de l’Allemagne de l’Ouest continuait à se dégrader.

Une politique ultra-volontariste doit être mise en œuvre d’urgence en France et en Europe, en réservant bien sûr les aides aux seuls européens.

Elle passe par une véritable Révolution Nationale et Européenne permettant à nos peuples de reconquérir leur terre, de sauver leur identité et de préserver l’héritage de nos ancêtres.

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