lundi 2 novembre 2009

Justice et légitime défense

Le 29 octobre dernier, René Dahan est renvoyé devant la Cour d’Assise de Créteil pour homicide volontaire. Son crime ? Avoir défendu sa famille !
Le 27 octobre 2006, René Dahan est agressé à son domicile par trois hommes armés. Il est aussitôt plaqué au sol par l’un des hommes qui tente de l’étrangler alors que les deux autres voyous ceinturent et molestent son épouse. Luttant pour sa vie, René Dahan parvient à s’emparer de l’arme de son agresseur et ouvre le feu une première fois. L’agresseur se précipite alors dans la chambre des enfants de M. Dahan. Celui-ci l’y poursuit et fait de nouveau feu. L’agresseur est mortellement touché dans le dos. Et René Dahan est incarcéré.
A l’époque Nicolas Sarkozy, alors ministre de l’intérieur et en précampagne présidentielle, s’émeut de cette arrestation et demande la remise en liberté de René Dahan.
Aujourd’hui Nicolas Sarkozy est président de la République, et c’est un honnête homme qui va affronter la justice française, seul.
Vous pouvez soutenir René Dahan, et à travers lui toutes les victimes poursuivies pour avoir défendu leur vie et leur famille, sur le site de l’Institut pour la Justice.
Si la justice est plutôt prompte à poursuivre et incarcérer les gens qui se défendent, son laxisme dans d’autres situations entraîne parfois la famille des victimes à se faire justice elle-même.
Ainsi fin août à Lille, un enfant est victime d’attouchements de la part d’un jeune homme. Celui-ci est rapidement identifié, appréhendé et …libéré. La maman du jeune garçon ne comprend pas cette libération et, folle de rage à l’idée du calvaire de son fils et aux risques courus par d’autres enfants, décide de se rendre chez le pédophile et de le passer à tabac. L’agresseur du petit garçon, choqué (sic), porte plainte et la maman sera poursuivie.
Résumé des faits dans la Voix du Nord.
On ne peut bien entendu pas se faire justice soi-même. Mais qui est le coupable dans ces affaires ? Le commerçant qui défend sa vie et ses proches ? La maman qui protège son fils ? Ou une institution judiciaire qui a démissionné ?
La justice française est malade de sa lenteur, de son laxisme, de ses partis pris et idéologies, de sa propre impunité (cf. Outreau), de son incapacité à faire appliquer ses propres décisions (86 000 peines de prison ferme ne sont pas purgées).
Comment lui faire encore confiance ?..

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